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roquibridge

~ Le bridge comme loisir

roquibridge

Archives de Tag: bridge games

Bons baisers de Madère (3)

Vedette

Posted by roquibridge in EVOLUTION

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bridge, bridge games, Championnat d'Europe, roquibridge, world bridge

Mercredi 15 juin

Une journée tranquille avant le démarrage de la compet, passée à s’acclimater à un nouvel environnement: trouver où se passe le petit-déj, où sont les sachets de thé, comment régler la douche, faire le circuit d’arrivée pour y récupérer son badge et divers prospectus, explorer la ville, repérer les salles de jeu, se trouver un parcours pour aller courir. On a eu droit à une cérémonie d’ouverture, alors que les championnats sont déjà commencés depuis 3 jours et ne réussissent pas vraiment à notre équipe Open qui se traîne encore dans le ventre mou du classement.

Pour pimenter la journée, nous avons encore eu droit à des doléances émises à l’encontre de notre système et exprimées à l’occasion du meeting des capitaines. Ce sont toujours les anglais qui nous cherchent des poux dans la tête et poursuivent sans relâche leur croisade contre quiconque ose se singulariser par des enchères originales. Cette fois, ils ont bondi en lisant dans notre CC que des « overcalls » pourraient être des « peculiar 2-suited bids » ; shocking ils ont été, sans prendre la peine de lire juste en dessous les rubriques « direct cue-bid » et « 2-suited jump overcalls ». Mais je ne m’en fais pas, ayant depuis longtemps l’habitude de cette chasse aux sorcières et je ne doute pas qu’ils reviendront à la charge avec de nouvelles tracasseries.

Pour la suite, le programme est simple: ne pas se coucher trop tard et démarrer demain dans les meilleures dispositions possibles.

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Tous champions

05 mercredi Juil 2017

Posted by roquibridge in EVOLUTION

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bermuda bowl, bridge, bridge games, Championnat d'Europe, roquibridge, sports

L’inter-saison est en général la période des championnats internationaux, du Monde et d’Europe pour ce qui nous intéresse, sans parler de ceux des autres continents (Amérique du Sud, Afrique, Asie-Océanie, à ma connaissance). Pour être franc, il y en a beaucoup pour ne pas dire trop et on peut en distinguer de 2 sortes, les authentiques et les contrefaçons.
C’est facile à comprendre, les vrais championnats ce sont ceux avec participation sur justificatifs: championnats d »Europe avec des équipes nationales, chaque fédération sélectionnant sa meilleure équipe (Championnats d’Europe des années paires), les World Bridge Games (autrefois appelés Olympiades jusqu’à ce que le CIO s’émeuve de voir son appellation usurpée sans son consentement) les années bissextiles, ou mieux encore la Bermuda Bowl qui oppose les années impaires un nombre limité (qui au fil du temps est quand-même passé de 3 à 22) d’équipes nationales ayant obtenu leur qualification lors d’éliminatoires.
Les Championnats bidon, ce sont toutes ces épreuves auxquelles on a accordé ce titre ronflant et qui sont ouvertes sans restriction à quiconque veut bien s’inscrire et régler les frais d’inscription: Championnats d’Europe « Open » des années impaires, Rosemblum et compétitions annexes ajoutées en marge des vrais championnats, genre Transnational, Championnats du monde ou d’Europe par paires…
S’il en est ainsi, c’est surtout pour des raisons économiques. Les grandes compétitions, ça coûte des ronds et dans le bridge, les sources sont très limitées; billeterie: 0, les seules personnes intéressées sont les joueurs eux-mêmes et ce qui les motive c’est de jouer et non de regarder et surtout pas en payant; droits-télé: 0, si on imaginait de voir des compétitions de bridge à la télé ou sur quelque media, il faudrait payer plutôt qu’espérer en tirer des redevances; sponsoring: pas grand-chose, il y avait bien autrefois des marques de boissons alcoolisées ou de tabac mais les législations (comme la loi Evin en France) y ont mis un terme, ensuite quelques rares annonceurs concernés par le profil de la population des pratiquants, c’est à dire des bourgeois âgés, retraités et aisés, enfin quelques mécènes qui sont eux-mêmes des passionnés et qui investissent par générosité. Résultat, la principale source de financement, ce sont les contributions des joueurs eux-mêmes. Pour les fédérations mondiale, européenne etc. , il n’y a pas 36 solutions, leur seule source de revenus, ce sont les championnats qu’elles organisent et plus il y a de participants, plus ça rapporte. Sur le plan sportif, le plus compétitif, ce sont des épreuves où s’affrontent les tout meilleurs après avoir gagné le droit de participer lors d’éliminatoires. Résultat, on organise quelques championnats sélectifs mais avec un assez grand nombre de sélectionnés, quelques autres à participation illimitée; on agrémente le tout d’épreuves parallèles ou consolantes pour assaisonner et on distribue allégrement tout un tas de titres de champions du monde pour attirer le chaland et justifier des droits d’inscription particulièrement élevés. Pour réduire les frais, car il faut de grandes salles pour accueillir les foules attendues et du personnel pour les faire jouer, la stratégie consiste à négocier avec de grands complexes hôteliers disposant de vastes salles de réunion; le deal est le suivant: en échange de tarifs très réduits ou de la gratuité pour les salles de jeu et le logement du staff, on assure à l’hôtelier de remplir ses chambres à un tarif souvent plus élevé que ses tarifs habituels; pour cela, on incite les participants à réserver sur place en vantant le luxe des chambres et la proximité, en promettant des réductions en cas de réservation précoce et des tarifs d’inscription aux compétitions réduits aussi en cas de logement sur place et on interdit (sous peine de pénalités!) d’apporter à manger ou à boire dans les locaux. Le plus souvent, tout se passe bien, la participation est importante, il y a les pros qui sont financés par leurs employeurs et dont la notoriété sert d’appel d’air, les riches amateurs qui apprécient de pouvoir se distraire dans un environnement raffiné, et les passionnés qui cassent leur tirelire pour la beauté du sport. Parfois, il y a aussi des couacs comme en juin dernier à Montecatini (Championnats d’Europe Open, qui d’ailleurs sont ouverts à tous les continents, ce serait vraiment se tirer une balle dans le pied de limiter la participation!). Le cadre (la Toscane) était enchanteur mais un litige de dernière heure a conduit les organisateurs à rompre leur contrat avec l’hôtelier, et à se rabattre en catastrophe sur un chapiteau dressé sur un parking loin de la ville et loin de là où les participants avaient déjà loué leurs chambres et avec des conditions de confort (température, sanitaires, transport…) très rudimentaires, ce qui a entraîné une vague de protestations véhémentes. La prochaine fois, en août, c’est à Lyon, avec, n’en doutons pas, une organisation autrement performante.

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Euro Fraback

29 mercredi Juin 2016

Posted by roquibridge in EVOLUTION

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bridge, bridge games, budapest, Championnat d'Europe, euro, roquibridge, tricherie

Je vous laisse deviner ce que signifie ce titre, sachant que je me suis moi-même longtemps demandé ce que pouvait bien vouloir dire Brexit!
Le sujet du moment ce sont les Championnats d’Europe de Budapest qui viennent de se terminer et qui ont été très favorables aux équipes de France: 1e victoire en Open depuis plus de 30 ans, un podium pour les Dames pour lesquelles c’est beaucoup plus une habitude et une honorable 6e place pour les Séniors. Comme ces championnats servaient accessoirement de qualification pour 6 équipes aux Championnats du monde 2017 (Bermuda, Venice et d’Orsi) qui se dérouleront à Lyon et pour lesquels les français avaient d’office un billet en tant que pays organisateur, on peut déjà remarquer que la performance des français dans les 3 épreuves a fait le bonheur des 7es tous repêchés. Comme tout le monde se répand en louanges et superlatifs et que je n’aime pas m’exprimer pour simplement répéter ce que disent les autres et manier la brosse à reluire, je vais essayer avec forcément toute ma subjectivité de faire la part des choses et de prendre un peu de distance.
Mon analyse ne peut être qu’approximative car je n’ai pas eu le loisir de voir beaucoup de donnes sur BBO à cause des horaires: j’ai regardé quelques matchs les week-ends et parfois les denières donnes de la journée vers 20-21 h, mais quand-même. D’abord pour expliquer la performance de l’équipe Open, il y a son rajeunissement ou plutôt l’arrivée d’une nouvelle génération; ce n’est pas tant l’âge qui importe mais un état d’esprit; d’abord ces 3 paires ont eu le temps de se conditionner à l’idée de disputer cette compétition, ont accumulé un grand nombre de donnes (pendant les épreuves de sélection et leur préparation) et ont eu l’occasion de rencontrer des adversaires très divers et éloignés du style franchouillard, mais surtout elles adoptent un comportement assez différent des générations différentes. Pendant très longtemps, le comportement des équipes de France c’était l’attitude « Banque de France »: on évite à tout prix de faire quoi que ce soit qui pourrait entraîner des reproches et on épluche les feuilles des partenaires pour guetter leurs erreurs et leur imputer la responsabilité de l’échec final. Là, j’ai vu des joueurs adoptant une relax-attitude, jouant un bridge-pourcentage les conduisant à prendre des décisions qui leur paraissaient être profitables même s’ils étaient conscients que si elles tournaient mal, elles pouvaient les tourner en ridicule. L’exemple typique, c’est: après des enchères un peu compétitives, vous vous trouvez coincé à devoir décider de jouer ou non un chelem avec 2 petits dans la couleur adverse, sans pouvoir obtenir plus d’informations mais en vous disant qu’il y a de fortes chances que les adversaires aient 10 cartes dans la couleur; l’attitude Banque de France c’est de s’abstenir, on ne pourra rien vous reprocher; l’attitude responsable c’est de se jeter à l’eau sans se préoccuper de ce que penseront les reporters. Cette relax-attitude s’accompagne aussi de comportements que j’ai pu observer à travers les commentaires des opérateurs BBO et qui m’ont paru déplaisants, une certaine désinvolture (pour jouer ses cartes, tabler, alerter, se renseigner sur les enchères adverses), des commentaires ou blagues superflus, mais peut-être cela contribue-t-il à l’insouciance et à la désinhibition qui permettent de basculer dans la relax-attitude.
Puisqu’on parle de chelems et que c’est une faiblesse récurrente des français, je dois dire que cette fois, sur ce que j’ai vu, ils ont eu une efficacité exceptionnelle; non seulement, ils prenaient régulièrement de très bonnes décisions mais les quelques fois où ils se trompaient, ça tournait encore en leur faveur. Contre Israël, ils appellent 2 fois six avec AR à perdre et ils rentrent 2 fois le chelem; contre la Norvège, ils se retrouvent à 7T surcontrés avec un As à perdre, l’entameur se trompe de couleur et la perdante s’évanouit; un quart d’heure plus tard, ce sont les norvégiens qui s’embarquent à 7K contrés avec un As à perdre, l’entameur ne trouve toujours pas la couleur mais cette fois, il n’y a pas de défausse pour sauver le déclarant. Contre Monaco, Bessis s’arrête à 6P et, probablement désappointé à la vue du mort quand il constate que le grand chelem aurait été préférable, table dès la 1e levée; il a trouvé là la meilleure ligne de jeu car il sera le seul de la salle à obtenir 13 levées, des répartitions cauchemardesques empêchant de dépasser 12 comme a pu s’en rendre compte Helness qui a chuté 7P à l’autre table.
Il faut aussi parler de l’opposition et cela conduit à évaluer l’impact de la traque des tricheurs qui a commencé il y a un an. Quand je compare à ce que je voyais au plus haut niveau ces dernières années, je me dis que les cadors sont moins infaillibles, qu’ils donnent l’impression d’être moins géniaux, que je vois plus d’erreurs, mais c’est simplement parce qu’ils ne me trompent plus avec leurs méthodes déloyales et ce sont ceux qu’ils réduisaient aux rôles de seconds couteaux qui prennent maintenant une juste revanche. A Budapest, il n’y avait aucune des paires déjà condamnées ou encore inculpées et, à ma connaissance une seule des paires qui ont été suspectées et je pense que même les tricheurs qui n’ont pas été démasqués doivent maintenant se tenir à carreau, renoncer à leurs pratiques crapuleuses et, forcément, voir leur rendement diminuer. Ainsi les équipes d’Israël, Pologne, Monaco (qui, en plus, avait le handicap de jouer à 5), Allemagne et Bulgarie avaient moins fière allure et n’ont pas vu le podium. L’Italie et la Norvège étaient aussi amoindries mais pour d’autres raisons, alors que Suède, Hollande et Angleterre étaient au complet mais n’ont pas réussi à empêcher la France de triompher.
Dans les autres catégories, la concurrence est moins dense chez les Dames où 3 équipes (France, Hollande, Angleterre) émergent nettement depuis longtemps; cette fois ce sont les anglaises qui ont arraché le morceau mais de justesse, dans les 4 ou 5 dernières donnes, au dépens des polonaises en gros progrès et qu’elles rencontraient au dernier match, et de peu devant les françaises, alors que les hollandaises ont déçu. Et la concurrence est moins régulière en Séniors où d’une année à l’autre la compétitivité des différents pays varie beaucoup (l’âge, l’éclosion de nouveaux vieux…). On attendait mieux des français qui alignaient une forte équipe et m’avaient fait forte impression lors de la sélection (forcément, puisqu’ils m’avaient barré la route de manière implacable!) mais ils ont joué les lièvres de la fable et leur fin de parcours irrésistible ne leur a pas permis de remonter aussi haut qu’espéré, peut-être à cause de l’impatience qu’on éprouve la 1e fois qu’on participe à une épreuve de ce type.
Il est difficile de juger des comportements individuels sans être au plus près de l’événement, alors de manière simplement statistique, il apparaît qu’en Dames et Sénior les 3 paires ont tourné assez régulièrement avec des performances (je n’ai que le Butler pour les apprécier) assez homogènes en Sénior alors que curieusement chez les Dames, c’est la paire la plus réputée (Cronier-Willard, n° 1 et 2 au classement mondial quand-même) qui a été sensiblement la moins performante. En Open, une hiérarchie s’est établie, la paire Combescure-Rombaut a joué le rôle de 3e paire sans que cela n’ait rien d’infamant, beaucoup d’autres joueurs restés à la maison, auraient été fiers d’être à leur place, mais ils ont quand-même disputé plus de la moitié des matchs et ont eu un score positif au Butler, bien sûr assez éloigné des scores réellement énormes des 2 autres paires.

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Mauvais coton

12 vendredi Déc 2014

Posted by roquibridge in EVOLUTION

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bridge, bridge games, coupe d'Europe, monaco, world bridge

J’ai conscience de jouer les grincheux ou les rabat-joie mais je trouve que le bridge file ces temps-ci un mauvais coton. La désaffection, le vieillissement des troupes, la difficulté à soutenir la concurrence de toutes les activités de loisir facilement accessibles avec un banal appareil « connecté », c’est le pain quotidien; mais ces derniers mois, la vitrine des grandes épreuves nationales ou internationales qui devraient concentrer les regards et attiser le fanatisme, m’a paru bien embuée.
Les compétitions françaises, c’est le train-train, en Division Nationale, ce sont, chaque année, toujours à peu près les mêmes qui arrivent en ½ finale avec quelques fâcheries qui cassent et recomposent quelques paires et, à la fin, ce sont les monégasques de Zim qui gagnent, aussi sûrement qu’Anquetil gagnait le Tour de France dans les années 60. Les compétitions internationales perdent en lisibilité et en attractivité en vendant leur âme au diable et en autorisant la participation à quiconque souhaite s’y inscrire. Les ¾ des prétendus Championnats du Monde ou d’Europe sont désormais Open, changent sans arrêt de nom et même le gratin des pros ressent une forme d’écoeurement: Bocchi, interrogé après les World Bridge Series de Sanya en Chine, a déploré l’organisation de ces épreuves qui, du fait de l’éloignement, de la lourdeur des coûts de voyage, d’hôtellerie et d’inscription, ne sont plus accessibles qu’aux pros comme lui qui sont subventionnés par des sponsors et à des dilettantes fortunés. On a aussi le Cavendish qui fait un peu plus de buzz mais pas forcément dans le sens où on voudrait orienter le bridge: on annonce partout qu’il faut casser l’image d’une activité réservée à une élite sociale soucieuse de ne pas se mélanger au vulgum pecus alors qu’il suffit d’un bic et d’un paquet de 52 cartes pour s’y adonner et on exhibe là tout le contraire: le luxe, les paillettes, les liasses de billets qui débordent des poches des joueurs et font l’objet de paris entre les happy few qui ont les moyens de montrer patte-blanche. La sélection par l’argent d’un côté, l’apologie d’un loisir démocratique de l’autre, on y perd son latin.
On a eu aussi, comme chaque automne, la Coupe d’Europe des clubs, une épreuve vraiment « sélective »sur la base du mérite : pas d’inscription libre mais le meilleur club de chacun des 12 pays européens les plus performants (et là, à la fin, c’est toujours l’Italie qui gagne,,,) ; divine surprise, pour la 1e fois depuis longtemps la France avait gagné le droit d’y être représentée (par l’équipe la plus performante de son championnat, en fait le vice-champion puisque le champion, Monaco, n’était pas éligible) et y a même réussi un parcours honorable en atteignant les ½ finale. La mauvaise surprise, c’est que cette compétition qui s’est déroulée sur 3 jours, à Milan, est restée très confidentielle, ne recevant quasiment aucune exposition dans les medias spécialisés.
Tout aussi confidentiellement, se déroulent actuellement, en Chine, les World Mind Games, dont on ne sait plus vraiment ce que cette appellation très galvaudée signifie exactement mais qui réunit 8 équipes nationales (4 Open et 4 Dames) composées de joueurs figurant parmi les meilleurs du monde.

Sinon, les habituelles nouvelles du site ; j’essaie de tenir le rythme d’un problème par quinzaine ; quelques nouveautés, avec un rythme qui n’est évidemment plus celui des premiers jours, dont on peut consulter la liste, en bas à droite de chaque page et une accumulation de diverses informations que j’espère assez originales et profitables aux visiteurs à la recherche d’inspiration.
Enfin, après la parution en librairie en 2011 du tome I du « Tour de la table en 80 donnes », il vous est proposé un tome II au contenu tout à fait similaire mais mis en vente, sur ce site, sous forme électronique, d’une manière inédite et, disons, artisanale. Une nouvelle expérimentation très fruste d’économie on-line, Pour ceux qui sont intéressés, se reporter à    TOME II

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Pilori

24 jeudi Avr 2014

Posted by roquibridge in EVOLUTION

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bermuda bowl, bridge, bridge games, roquibridge, sports, world bridge

Une nouvelle affaire de tricherie vient d’éclater. On ne sait jamais trop s’il faut s’en réjouir ou le déplorer. D’un côté, il n’est pas agréable d’apprendre qu’il existe des tricheurs, que le crime fleurit; d’un autre, il est réconfortant de savoir que des escrocs sont démasqués, que le crime ne paie pas. La liste des affaires concernant des paires de haut niveau est étoffée mais elle couvre une période de temps assez longue; évidemment on ne connaît que les cas qui ont éclaté au grand jour et il est difficile d’estimer le nombre de ceux qui sont passés entre les mailles du filet.
Cette récente affaire concerne les allemands Elinescu-Wladow qui ont été démasqués lors des Championnats du Monde Sénior de septembre 2013 qui se déroulaient à Bali. Il faut encore rester prudent car tous les recours ne sont pas épuisés alors qu’ils viennent seulement (mars 2014) d’être jugés et condamnés (10 ans de suspension, interdiction de rejouer ensemble). L’affaire semble avoir été bien instruite avec le souci de les prendre en flagrant délit. Ils utilisaient un mode de communication illicite (s’appuyant sur la toux) pour échanger plus d’informations qu’ils ne le pouvaient par leurs seules enchères. Les autorités ont pris soin de ne pas les accuser dès que sont apparus les soupçons mais ont pris soin de réunir des preuves sans attirer leur attention: enregitrements vidéo (et audio bien sûr, pour la toux!), analyse des donnes jouées, craquage de leur code secret, vérification de son utilisation sur un grand nombre de donnes, de telle sorte que leur comportement délictueux apparaisse incontestable et qu’il leur soit difficile de le nier. On ne peut que compatir avec leurs adversaires américains de cette finale: ils avaient alerté le corps arbitral sur les tricheries adverses mais avaient accepté, pour mieux les confondre, de jouer cette finale comme si de rien n’était, sachant qu’ils ne luttaient pas à armes égales. En principe, quand la procédure sera terminée, les USA devraient récupérer la médaille d’or et La France (battue par les allemands en ½ finale puis par les polonais en petite finale) le bronze. Comme souvent en pareil cas, les accusés traînaient depuis un certain temps une réputation sulfureuse, résultat à la fois d’un style de jeu atypique et d’un comportement assez détestable. A force de décisions surprenantes et d’enchères à l’emporte-pièce, ils avaient réussi à obtenir des résultats exceptionnels (phases finales de grands championnats, vainqueurs de la Coupe d’Europe des clubs champions et donc, Champions du Monde Vétérans). Coté tenue de table, ils étaient très nerveux, irritables, peu amènes avec leurs adversaires et sujets à des éclats de voix quand ils avaient des désaccords; le sommet avait été atteint en ½ finale de la Bermuda Bowl, contre les anglais: dans le dernier segment, alors qu’ils accusaient un retard important mais non irrémédiable, une série de coups désespérés tentés dans l’espoir de se refaire avait très mal tourné, ils avaient commencé à se traiter de noms d’oiseaux et avaient carrément abandonné en cours de partie, sans seulement se préoccuper de leurs partenaires qui s’échinaient dans l’autre salle. Elinescu, qui est psychiatre de son état, avait ensuite expliqué qu’il avait pris cette mesure de son propre chef, pour raison sanitaire, après avoir diagnostiqué qu’il aurait été dangereux pour son partenaire de continuer la partie dans le grave état de confusion mentale qui était alors le sien.

En remontant dans le passé, on peut recenser une dizaine d’affaires de ce style apparues dans les 50 dernières années, qui ont souvent été plus ou moins étouffées ou ont donné lieu à un règlement négocié, les accusés craignant l’infamie et les autorités les frais de justice:
1965: les anglais Reese-Schapiro à la Bermuda-Bowl de Buenos-Ayres. Ils communiquaient avec leurs doigts mais ont toujours nié et l’affaire a fait couler beaucoup d’encre.
1974: les frères indonésiens Manoppo étaient les rois de l’entame, ils n’en loupaient jamais une avec l’As en face du roi second du frangin, jusqu’à ce qu’on leur recommande d’aller exercer leur talent ailleurs, ce qu’ils se sont résolus à faire sans avoir pourtant avoué.
1975: Facchini-Zucchelli membres du Blue-Team, convaincus pendant la Bermuda-Bowl de se faire du pied sous la table. C’était le début de l’utilisation des écrans et ils ne se prolongeaient pas encore sous la table mais ce fut au moins l’occasion de les faire ensuite descendre jusqu’au plancher. L’affaire donna lieu à beaucoup de palabres en coulisse, la paire ne fut pas sanctionnée mais le capitaine italien ne la fit plus jouer et on n’entendit jamais plus parler de ces 2 contorsionnistes.
A la même époque, 2 affaires lors de nationaux US: Katz-Cohen (des homonymes de champions actuels) en 1977 et Sion-Cokin en 1979, affaires traitées avec un minimum de publicité.
Après cette période très agitée, il semble ne plus y avoir eu de gros scandales pendant longtemps.
2005: à Tenerife, aux Championnats d’Europe « light », les italiens Lanzarotti-Buratti furent pris la main dans le pôt de confiture et cette fois l’affaire fit pas mal de bruit. Ils communiquaient avec leurs doigts et sur la donne qui les fit tomber, l’un d’eux alors qu’il était mort avait regardé le jeu d’un adversaire pour le signaler au déclarant. Pressé d’expliquer sa ligne de jeu aussi insolite qu’inspirée, ce dernierl n’avait rien trouvé de mieux que de répondre qu’il avait remarqué que les carreaux étaient toujours curieusement répartis aux Canaries. Sous la pression des autorités internationales, la fédération italienne les suspendit 3 ans, avant de les faire bénéficier, au bout de quelques mois, d’une aministie générale opportunément décidée à l’occasion d’une élection. Le plus regrettable est qu’ils furent ensuite (séparément, quand-même) invités lors d’épreuves de prestige et enrôlés par de riches clients peu scrupuleux.

La France n’a pas été exempte non plus de quelques scandales. Jaïs-Trézel, par exemple, avaient une réputation détestable dans les années 60, en ce sens qu’ils abusaient sans vergogne de l’OBM qui a été dénoncée et combattue par Edgar Kaplan qui a beaucoup fait pour assainir le jeu. OBM pour Old Black Magic, c’était cette mauvaise habitude, très répandue jusque dans les années 70, à profiter des hésitations et du maniérisme du partenaire et même à transmettre volontairement des informations par ces biais: les psychics, alors très fréquents, trompaient rarement le partenaire, la vitesse des contres ou des barrages n’était pas anodine, les conventions étaient pour une bonne part occultes… Ces pratiques douteuses qui trouvaient en partie leur origine dans la « partie libre » où les 3 autres joueurs sont des adversaires, dont l’un est aléatoirement en face de soi de temps en temps, ont heureusement bien régressé mais il en subsiste encore des traces. Par exemple, j’ai eu la surprise, très récemment, d’entendre un joueur m’expliquer en toute candeur, que son partenaire habituel l’avait convaincu d’entamer ses singletons plus vite que ses doubletons, parce que tout le monde faisait comme ça et que c’était tout à fait logique parce que sinon, il était impossible de faire la différence!
Une autre affaire ténébreuse a eu lieu vers 1990 à l’issue de la Sélection: on ne peut pas dire que les 6 joueurs lauréats pour former l’équipe de France étaient ravis du résultat: l’un d’eux, mollement soutenu par son partenaire, a déclaré qu’il ne jouerait pas avec Covo-Paladino dont il mettait en cause la « tenue de table »; les avis étaient partagés, il n’y avait pas de preuve tangible pour récuser la paire incriminée et le comité de sélection, bien ennuyé, finit par renvoyer tout ce petit monde chez eux et par les remplacer par une équipe de juniors; ce fut la 1e sélection de Multon et Quantin, et la dernière de quelques autres.
On peut aussi signaler quelques autres affaires touchant des joueurs de moindre importance, des initiatives individuelles de manipulateurs plus ou moins adroits pour truquer les donnes; soit ils rentraient dans les étuis des donnes « préparées » par leurs soins, ce qui leur permettait d’émerveiller l’assistance en réussissant des coups de cartes spectaculaires, soit ils se procuraient à l’avance les diagrammes des donnes à jouer, ce qui aidait bien pour éviter erreurs et mauvaises inspirations. Trois ou quatre d’entre eux ont pu être démasqués et sanctionnés assez discrètement au cours des 20 dernières années, mais il se peut que d’autres soient passés à travers les mailles du filet.

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Le rocher de Sisyphe

21 jeudi Nov 2013

Posted by roquibridge in EVOLUTION

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Aspet, bermuda bowl, bridge, bridge games, roquibridge, sports, venice cup, world bridge

 

Le bridge c’est un peu l’éternel recommencement; chaque année, on reprend plus ou moins les mêmes compétitions en repartant de zéro. Le pompon, c’est la Coupe qui pour tout le monde (enfin quasiment) se termine invariablement par une amère défaite. La répétition permet aussi à presque tout le monde d’arriver à la longue par être champion de quelque chose. Bon, il a déjà coulé un peu d’eau sous le pont depuis que j’évoquais il y a quelques semaines l’entame de la saison. Les Championnats du monde de Bali (les vrais de vrai avec Bermuda et Venice) sont passés. Après les regrettables incidents diplomatiques qui ont empêché d’y venir plusieurs équipes qui avaient gagné, cartes en mains, le droit d’y participer, on peut déplorer que les autorités de la WBF aient étouffé l’affaire en adressant des éloges dithyrambiques aux organisateurs locaux pour la qualité exceptionnelle de leur accueil. On ne peut, revanche de l’histoire, que se réjouir du Happy End qui a vu l’israëlo-italo-américaine Zur Campanile remporter la Venice Cup avec l’équipe des USA et jubiler tout en haut du podium après avoir connu les pires difficultés pour parvenir sur le site au dernier moment à l’issue d’un parcours semé de doutes et d’embûches à travers le continent asiatique.

L’épreuve Open, la Bermuda Bowl, qu’on attendait plus disputée, a vu le triomphe des italiens qui n’ont fait qu’une bouchée des pourtant redoutables monégasques, polonais ou hollandais; elle a vu aussi l’avènement de Madala. On l’avait découvert quand, petit prodige de 12 ou 13 ans, il était dèjà dans l’équipe nationale argentine, avec des partenaires légèrement plus âgés (cf. à ce sujet la photo d’en tête du site Roquibridge) et semblait doué pour tout, sportif, bon élève à l’école et poli avec ça. Ensuite il s’est focalisé de plus en plus sur le bridge, ce qui l’amènera peut-être un jour à regretter de ne pas avoir exploité ses talents dans d’autres domaines, il a été pris sous l’aile protectrice de la seniora Lavazza, a émigré en Italie et a été adopté par les meilleurs joueurs italiens jusqu’à se fixer comme partenaire de Norberto Bocchi quand celui-ci a cessé de jouer avec Duboin. Jusque-là ils avaient eu des résultats mitigés mais depuis cette année on peut dire qu’ils ont trouvé leur unité, que l’harmonie de leur paire est parfaite. Ils gagnent tout, sont sûrs d’eux et ont certainement dépassé Meckwell et Fantunes le nec plus ultra de l’élite mondiale. Je me demande si quelqu’un a vu Augustin Madala faire une bétise cette année.

Chez nous, l’automne a vu les premiers tours de la Sélection pour former l’équipe de France Open aux prochains championnats d’Europe et on peut dire que ce n’est pas jojo; le niveau général est disons médiocre et le bridge pratiqué est étriqué, tout le monde joue à peu près de la même manière et du coup affiche les mêmes lacunes dans les mêmes situations, ce qui conduit à ce qu’elles passent inaperçues, les mauvais coups se répétant à la plupart des tables, ce qui ne conduit personne à essayer de corriger ses manques ; quand on regarde les protagonistes sur BBO, on est déçu de ce qu’on voit et démoralisé quand on se dit qu’on n’a pas été soi-même capable d’atteindre ce stade de l’épreuve. Le contraste est saisissant quand on peut voir, le même jour sur BBO, la Coupe d’Europe surtout si on zappe entre le match des italiens et une table de Sélection. Après tout si les 2 épreuves ont lieu en même temps c’est bien parce que la France n’a pas réussi à se qualifier pour la Coupe d’Europe. Cette Coupe d’Europe des clubs qui a vu, sans surprise, les italiens, avec Bocchi-Madala, se balader, se déroulait en Croatie dans la station balnéaire d’Opatija sur la côte istrienne, site qui semble avoir adopté le bridge puisqu’il abritera encore la même épreuve l’an prochain et aussi les Championnats d’Europe par 4 au printemps.

Si vous voulez découvrir les nouveautés du site sans avoir besoin de le balayer de haut en bas (il commence à y avoir pas mal de volume!) sachez que les problèmes de cartes paraissant à peu près tous les 15 jours en sont au n° 56 (rubrique TECHNIQUE … A TABLE), que vous pouvez trouver le lien (rubrique TECHNIQUE … SYSTEMES) vers un système à relais, déjà ancien, le Symmetric Relay, qui a la particularité d’utiliser des développements très répétitifs propres à faciliter la mémorisation. Enfin, le manuel scolaire d’exercices de maths ayant pour thème le bridge, est paru et les liens pour y accéder se trouvent dans la rubrique BIBLIO. En rubrique FORMATION, pour rafraîchir la mémoire de ceux qui pourront dire « j’y étais » et pour donner des idées à ceux qui y seront peut-être une prochaine fois, quelques extraits du stage Aspet 2013.

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Les cahiers au cartable

01 dimanche Sep 2013

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Aspet, bermuda bowl, bridge, bridge games, roquibridge, spingold, sports, world bridge

… et les maîtres au pinacle. La rentrée, c’est comme le départ en vacances, sauf que c’est le contraire!
Début de saison chargé avec Bali et ses affaires. Après le forfait de l’équipe féminine israëlienne pour tracasseries administratives, c’est, dans l’équipe féminine américaine, Migry Zur Campanile qui a eu à son tour des problèmes de visa (elle a le malheur d’avoir un passeport israëlien) et jusqu’au dernier moment on va se demander si la compétition se tiendra vraiment à Bali (déjà en 2001, la Bermuda Bowl programmée à Bali avait été délocalisée à Paris en catastrophe). D’ailleurs l’organisation des Championnats internationaux semble de plus en plus difficile, que ce soit pour des raisons financières ou politiques: on ne sait pas encore où pourront avoir lieu les Championnats d’Europe 2014! En France, le début de saison va aussi être très chargé avec les premiers tours de Sélection, les Divisions Nationales par 4 et les tours préliminaires de différentes épreuves catégorielles. Malheur à ceux qui se seront laissé rouiller pendant l’intersaison! On nous annonce aussi une vaste campagne de publicité sur le bridge, focalisée sur la population proche de la retraite,  dans les clubs, les journaux et même à la télé avec des spots publicitaires. Une autre initiative à signaler, qui touchera cette fois les adolescents: un manuel scolaire de maths (édition Poles) présentant des exercices directement inspirés par les rouages du bridge. Dans le genre maths et bridge aussi, pour les amateurs du genre, j’ai référencé (rubrique BON A SAVOIR du site) cette démonstration du calcul du nombre (gigantesque) de séquences possibles au bridge.
Je vous avais parlé, la fois dernière, de la Spingold qui commençait tout juste. Finalement, les français s’y sont fait remarquer. L’équipe Zimmermann, tenante du titre a perdu assez rapidement mais Thomas Bessis, au sein de son équipe cosmopolite de jeunes loups, est allé jusqu’en finale où il n’a cédé qu’après prolongations, contre des polonais; et Catherine d’Ovidio a remporté le pendant féminin (le Wagar) avec ses partenaires locales (équipe Moss).
Peu de nouveautés sur le site depuis la (récente) dernière communication: quelques nouveaux problèmes de bridge bien sûr et toute la documentation sur le stage 2013 d’Aspet (à la Toussaint) auquel il est encore possible de s’inscrire.

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Somnolence

06 mardi Août 2013

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bermuda bowl, bridge, bridge games, roquibridge, sports, venice cup, world bridge

Je m’aperçois que je m’étais un peu assoupi depuis ma dernière contribution écrite, en avril, ça commence à faire un bout de temps! Il faut dire que l’actualité n’était pas trépidante. Le monde du bridge n’a eu récemment que quelques petites tempêtes dans un verre d’eau à se mettre sous la plume. Le prochain grand évènement arrive bientôt, en septembre: les Championnats du Monde (Bermuda Bowl, Venice Cup, d’Orsi Bowl) auxquels la France participera en Dames et en Vétérans; cet évènement a déjà été marqué par une affaire regrettable, le forfait de l’équipe féminine d’Israël qui avait obtenu sa qualification à travers les Championnats d’Europe mais a été confrontée à des problèmes de visas et de sécurité sur fond de conflit judéo-musulman, et pour lesquels la WBF ne semble pas avoir vraiment cherché à intervenir.
En ce moment même, se déroule, à Atlanta, le National d’été américain, manifestation d’importance à laquelle participent une dizaine de joueurs français. Bénédicte Cronier et Sylvie Willard s’y verront remettre le trophée 2013 du Fair-Play qui leur a été attribué il y a quelques mois pour leur comportement exemplaire, ce qui est aussi une marque de l’estime portée aux joueurs français dans les compétitions internationales. Toujours à Atlanta, on a appris la démission du président de la fédération américaine, l’ACBL, pour des raisons non encore rendues publiques, événement d’autant plus surprenant qu’il s’agit de mandats de seulement un an. A Atlanta encore, l’épreuve phare, le Spingold, a connu une polémique avant même de commencer: l’équipe monégasque de Zimmermann, double tenante du titre, avait oublié de s’inscrire dans les délais. Après de nombreux atermoiements et beaucoup de palabres, elle a été finalement autorisée à participer. Les Nationaux procurent décidément beaucoup d’émotions à Zim; la dernière fois, pour le Vanderbilt, il avait été éliminé sur tapis vert après une décision d’arbitrage controversée.
En France, avec la nouvelle saison, un nouveau cycle d’épreuves de sélection va débuter, en vue des prochaines échéances internationales. Il n’y aura semble-t-il pas de sélectionneur désigné cette fois mais, comme toujours, c’est une levée de boucliers contre le système choisi, la routine quoi!
La nouvelle saison verra aussi la généralisation du nouveau barême des « Points de Victoire », avec un décompte non plus en nombres entiers de 0 à 25 mais avec 2 chiffres après la virgule et l’abandon du « retro ». On ne peut quand-même pas dire qu’il s’agisse d’une révolution!
J’avais annoncé un peu rapidement, il y a quelques mois la parution du 2e tome du recueil de problèmes « Le tour de la table en 80 donnes ». Il se trouve que le manuscrit était finalisé mais que l’éditeur n’était finalement plus aussi convaincu de l’opportunité de sa mise sur le marché. Ceux qui l’attendaient devront donc, au mieux, s’armer de patience ou alors manifester leur impatience.
A noter, comme nouveautés en ligne dans les pages du site, des fiches d’organisation de tournois, très précises, documentées et couvrant toutes les configurations imaginables; ces documents ont été gracieusement rendus disponibles par Laval du Breuil, un spécialiste canadien du domaine; à lire dans la rubrique « Systèmes », une analyse des tendances « dernier cri » en matière de contres; et comme toujours, au rythme bimensuel dans la rubrique « A Table », de nouveaux problèmes de cartes soumis à la sagacité des lecteurs en mal de défis.

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Regain

30 mardi Avr 2013

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bermuda bowl, bridge, bridge games, roquibridge, sports, venice cup, world bridge

  Malgré les frimas tenaces, on sent arriver cette période de l’année où on s’éloigne des  radiateurs et où manches et jupes raccourcissent. Ce qu’il y a de plus parisien à Paris s’apprête, comme toujours, à éprouver son pouvoir à déplacer dans son sillage le centre du monde en allant se pavaner au festival de Cannes, au tournoi de Juan-les-Pins et au grand prix de Monaco. Le bridge va ainsi vivre les beaux jours au rythme de ses festivals de plage qui scintilleront d’autant plus que l’année est un peu creuse question compétitions de haut niveau. Il y aura bien les Championnats du monde en septembre à Bali mais encore une fois sans équipe de France qualifiée pour la Bermuda Bowl; dans la Venice Cup et la d’Orsi Senior Bowl, nos féminines et nos vétérans essaieront quand-même de porter au plus haut les couleurs nationales. Ne parlons pas des prochains Championnats d’Europe en « carton » à Ostende en juin où seront généreusement distribuées, ou plutôt devrait-on dire vendues à prix d’or, des médailles en toc, à ceux qui auront fait le déplacement.

  Ces derniers temps, l’actualité était tès dispersée: la Vanderbilt à St Louis a donné lieu à beaucoup de palabres avec une élimination sur tapis vert de l’équipe monégasque et la victoire surprise d’une méritante équipe scandinave boostée par la toujours dynamique Sabine Auken. Au Japon, les 2 grosses épreuves de prestige (NEC et Yeh-Bros) ont souri aux russes et aux bataves. Et les Bessis, bien épaulés par Fantoni-Nunes ont conservé leur titre de Champions d’Italie, face à une forte opposition qui comprenait, entre autres, quelques autres paires françaises.

  L’actualité Roquibridge, ce sont les habituels problèmes de carte à un rythme qui s’efforce de rester bimensuel (A TABLE). Un essai de vulgarisation de la Loi des Grands Nombres (LGN) qui pourrait aider le bridgeur lambda à se défaire de l’idée qu’avec sa noirceur d’encre, il ne lui sert à rien de faire des impasses qui ne réussissent qu’aux autres. Et aussi le coup d’épuisette traditionnel (POISSONS) quand le mois de mars laisse la place au suivant dans le calendrier.

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Exposition

01 vendredi Mar 2013

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bridge, bridge games, roquibridge, sports, world bridge

En cette période de début d’année il n’y a jamais de championnats internationaux et l’actualité se résume au train-train des compétitions nationales et aux tournois internationaux plus ou moins prestigieux. On peut faire la comparaison avec le cyclisme et ses criteriums, avec le tennis et ses exhibitions ou avec l’athlétisme et ses meetings. Le bridge dispose aussi de ses grands tournois, qu’ils soient Open ou sur invitation et il faut se réjouir que le mouvement se soit amplifié depuis une vingtaine d’années. Il s’agit véritablement d’un circuit auquel participent régulièrement les meilleurs joueurs du monde entier. Les français ont été plus longs à s’y mettre; jusqu’à il y a peu, ils étaient totalement absents, soit qu’ils soient trop pris par les compétitions nationales, soit qu’il leur manquait un peu d’esprit d’initiative pour se lancer dans l’inconnu; mais désormais le pas semble pris et on voit des représentants de l’élite française se frotter au reste du monde, y compris dans les 3 nationaux US du calendrier et y obtenir de bons résultats. Ces compétitions sont bien les endroits où, aujourd’hui, il faut se montrer et si, en plus on y brille, on va y acquérir de la notoriété, des sous et de l’expérience internationale. Ensuite, c’est une spirale vertueuse: on progresse, on s’habitue au style de jeu des autres, on comprend qu’on peut s’en inspirer sur certains points et on arrive à se faire enrôler dans de riches équipes multinationales.
Ces derniers temps, les Bessis père et fils se sont produits au huppé tournoi « aux enchères » de Londres, qu’ils ont brillamment gagné; ensuite ils étaient encore au tournoi « sur invitation » de Copenhague pour un résultant presqu’aussi probant: 2es. Entre temps, il y a avait le tournoi par équipe de Reyjkavik: 3e place pour Pilon-Toffier, Thuillez-Libbrecht. Et aussi un autre tournoi par équipe, celui de Moscou où l’équipe de Monaco, bien que très mixte avec une seule des paires de sa formation-type, a triomphé dans un champ là-aussi très relevé. A suivre dans les semaines à venir: le national US à St Louis avec surtout la Vanderbilt, puis le tournoi NEC à Yokohama.
Si vous êtes venus naviguer dans les parages, c’est sûrement avec l’intention de feuilleter les pages voisines du site. Au cas où vous connaîtriez déjà tout ce qui s’y trouve depuis un certain temps, sachez, pour ne pas perdre trop de votre temps, que les nouveautés 2013 sont une proposition de défense (contre les ouvertures de bicolores majeurs), (cf. SYSTEMES) et la suite des aventures romanesques de Jules, le héros favori de la communauté bridgesque francophone (cf. LECTURES). Enfin, les problèmes bi-mensuels en sont déjà au numéro 39 (cf. A TABLE).

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